Final Fantasy XIV est un MMORPG développé et édité par Square Enix. Le titre a connu de sacrés déboires à ses débuts, en décembre 2010. En réponse, il s’est rapidement vu confié à Naoki Yoshida et son équipe pour une révision complète. Final Fantasy XIV : A Real Reborn, sort le 27 août 2013 et c’est peu après la sortie du jeu, sur Playstation 3, que notre aventure commence. Premier réflexe : brancher un clavier afin de faciliter la communication avec les autres. Après quelques mois, la version console laissera sa place à son homologue sur PC, principalement pour réduire les temps de chargements.
Quelques infos : Article sponsorisé : J’aimerais que ça soit le cas, hélas je n’ai pas été payée pour cet article. Jeux : Final Fantasy XIV : A Real Reborn, Heavensward, Stormblood, Shadowbringers, Endwalker. Développeurs : Square Enix Disponible sur : PC, Playstation 3*, Playstation 4, Playstation 5 (*plus supporté depuis 2016) Conditions de jeu : Plateforme : Playstation 3, puis PC. Raison d’achat : J’ai reçu ARR gratuitement afin d’effectuer un test pour jeuxvideo.fr. Ce dernier avait été publié le 02/09/2013 sur leur site. Les autres extensions ont toutes été achetées. Temps de jeu et difficulté : J’ai eu quelques périodes de pauses. Actuellement, j’ai un groupe de raid. Ensemble, nous affrontons des contenus difficiles et exigeants. Serveur : Lich Classes jouées : Barde, puis mage noir sur ARR, mage rouge sur Stormblood, invocateur sur Shadowbringer. Je joue faucheur depuis Endwalker. Les autres MMO avant FFXIV : J’ai eu l’occasion d’en essayer beaucoup, cependant, je n’avais pas eu de coup de cœur. Ever Quest était archaïque, Ragnarok Online mal équilibrés et Perfect World ainsi que Neverwinter, bien trop limités. Guild Wars me plaisait, mais se trouvait en fin de vie. Quant à World of Warcraft, il me donnait principalement envie de retourner sur Ever Quest. |

Les deux premières extensions de Final Fantasy XIV
- A Real Reborn (ARR) : Il s’agit du jeu de base. À ce moment, il n’avait rien de spécial comparé aux autres MMO. On retrouve certes des petits clins d’œil à l’univers de Final Fantasy, mais l’expérience reste très classique. Le gameplay se veut à la fois simple à prendre en main, mais exigeant si on cherche à bien maîtriser une classe. Les paysages sont plaisants à traverser et à découvrir, le tout rythmé par des musiques entraînantes. L’histoire quant à elle demeure peu originale. En revanche, tout s’accélère juste avant d’arriver à l’opus suivant. Le titre termine sur un scénario captivant. Cela faisait un bien fou de ressentir autant d’excitation et d’impatience pour découvrir la suite d’un jeu !
- Heavensward : sorti le 23 juin 2015, le titre s’ancre vraiment dans une narration maîtrisée au point qu’on en vient parfois à se demander si on se trouve toujours dans un MMORPG. On est certes toujours entourré de joueurs réel, mais l’histoire prend beaucoup d’ampleur. FF XIV raconte quelque chose avec des personnages qui évoluent sans tomber dans des stéréotypes faciles et qui parviennent à nous toucher. Même si notre avatar ne parle pas, les émotions persistent et nous impliquent dans l’aventure plus que jamais.
- Stormblood : sorti environ deux ans après Heavensward, soit le 20 juin 2017, il incarne l’opus le moins convaincant quant à son rythme et son récit. On relève cependant une forte originalité dans certains combats de boss. De plus, le scénario retrouve de son panache dans sa transition pour préparer une prochaine extension qui s’annonce grandiose.

Une ascension époustouflante avec les opus suivants
- Shadowbringers : paru le 2 juillet 2019, cet opus confirme que ce MMORPG propose davantage que ses concurrents. Les personnages poursuivent leur évolution et le jeu reste pertinent dans ce qu’il raconte. Pire encore, il nous fait douter en ébranlant certains faits essentiels du lore. Plus que jamais, le joueur se retrouve impliqué dans un récit rythmé par de multiples rebondissements. Une inquiétude émergeait alors : l’extension suivante arriverait-elle à dépasser ou au moins égaler Shadowbringer tant la barre était haute… ?
- Endwalker : à cause du COVID, le titre prend du retard. L’équipe de développement préfère repousser sa sortie afin de peaufiner son bébé. Endwalker débarque donc le 19 novembre 2021 et réussi à clôturer magistralement un scénario qui a débuté dans ARR, soit huit ans plus tôt. Les émotions sont au rendez-vous et même si quelques situations tombent dans le prévisible, le récit surprend, émeut et captive. De plus, il parvient à répondre à la majorité des interrogations soulevées dans les extensions précédentes. La mise en scène est toujours plus travaillée : les cinématiques n’hésitent pas à se rallonger sans pour autant perdre en rythme. La thématique du désespoir est traitée avec justesse. Le jeu pose des questions pertinentes et propose une conclusion emplie d’émotion et surtout d’une rare qualité.

Les forces de Final Fantasy XIV
Final Fantasy XIV a été un gros coup de cœur. Le MMORPG prend le temps pour raconter son récit et disséminer ça et là des indices soigneusement sélectionnés. Même si certains passages trainent un peu, on ne peut qu’applaudir la qualité de l’écriture et de la mise en scène, surtout depuis Shadowbringers. Le tout étant sublimé par un OST réalisé majoritairement par l’incroyable et talentueux Masayoshi Soken. Bref, si vous cherchez un jeu proposant un scénario pertinent, prenant et surprenant, alors FFXIV, bien qu’étant un MMO, a tout ce qu’il vous faut.
Si l’aspect MMORPG vous rebute, soyez patient. En effet, l’équipe de développent propose de parcourir l’aventure « à son rythme ». On peut ainsi réaliser les donjons en compagnie de personnages non joueurs (PNJ) plutôt qu’avec de véritables joueurs. Cependant, ce n’est pas encore accessible pour toutes les extensions à l’heure où nous écrivons cet article, mais nul doute que les prochaines mises à jour engloberont les instances manquantes. Les raids, des instances à 24 joueurs, restent évidemment une expérience multijoueurs, mais ne vous en faites pas, vous aurez le temps d’apprendre les mécaniques des boss à votre rythme. Enfin, un autre point positif du titre est de ne pas être limité à une seule classe. On change selon les envies, on découvre différentes façons de jouer et d’appréhender les ennemis, bref le contenu se refait et avec plaisir.

À propos de la communauté du jeu
La communauté de Final Fantasy XIV est généralement amicale et bienveillante. On a certes toujours des trolls et des rageux ici et là, mais dans la plupart des cas, les gens acceptent qu’on ne connaisse pas notre classe à la perfection et qu’on se trompe sur des mécaniques. N’hésitez donc pas à glisser un petit « first time » ou même d’annoncer que ne maîtrisez pas trop votre rôle. Vos compagnons pardonneront plus facilement vos erreurs. Certains iront même jusqu’à vous encourager ou vous donner quelques conseils pour vous améliorer. Après tout, on a tous été une petite pousse verte un jour !